Devoir d'Histoire de la Magie (semaine 2)
(Bon courage aux correcteurs vu la taille de mon devoir !)
Je vais vous conter le mythe de Gilgamesh et Enkidou. (Ce sont des vrais personnages de la mythologie égyptienne mais l'histoire que je vais vous raconter est totalement inventée).
Cela faisait des jours que Gilgamesh et Enkidou marchaient sans presque s’arrêter ; ils avaient parcouru la Mésopotamie à la recherche d’un devin, mage ou sorcier qui pourrait leur en dire plus sur le secret de l’immortalité mais ils n’avaient rien trouvé. Ils approchaient peu à peu de Memphis et s’étonnaient de n’avoir pas encore été confrontés à un danger quelconque…
Juste avant de pénétrer dans la cité de Memphis, il fallait passer un minuscule ruisseau. Après que Gilgamesh et Enkidou eurent franchi ce ruisseau, le sable se souleva devant eux.
Quelques secondes après, il y avait deux dieux entourés d’un halo doré. Ils les évaluèrent du regard : c’était une femme et un homme à tête d’animaux. La déesse avait un corps de femme et une tête de chat. Au bas de son dos pendait une gracieuse queue noire parsemée de taches blanches ; quant à ses oreilles dressées sur le haut de sa tête, elles étaient poilues : c’était sans nul doute Bastet, la déesse-chatte. Elle avait la réputation d’être très habile, rapide au combat, endurante, vive, réactive, rusée et toutes les autres qualités que pouvait avoir un chat. Mais comme tous ses congénères les félins, elle détestait l’eau et elle n’était ni brutale, ni agressive. Elle n’était pas très forte au combat rapproché. Si elle était à distance de son adversaire ou en hauteur, il ne pouvait rien lui arriver.
Le dieu, lui, avait comme son alliée, un corps d’humain, mais une tête d’aigle. A la place de son nez, il y avait un petit bec jaune pointu et ses yeux étaient écarquillés comme s’il cherchait à voir une proie à plusieurs mètres de hauteur du sol. Ses bras étaient couverts de plumes. C’était Horus, dieu–aigle et fils d’Osiris. Il avait une vue sans égale qui lui permettait de voir plus précisément que n’importe qui à des kilomètres de distance. Il était réactif, puissant au combat rapproché, intelligent, obstiné et acharné. Avant d’affronter son adversaire, il réfléchissait toujours à ses points faibles. Il détestait par–dessus tout perdre. Il s’irritait vite et contrairement à Bastet il était plutôt puissant, fort et brutal que vif, rapide et habile à grimper ou à courir sur de longues distances. Il n’était ni endurant, ni résistant.
Ces dieux avaient l’air d’une puissance inégale à celle de Gilgamesh et Enkidou. S’ils leurs proposaient un combat, ils ne seraient pas de taille. Car bien que les deux amis soient très forts et très puissants, ils n’étaient ni invincibles, ni immortels.
Gilgamesh, maîtrisait l’art du pugilat et en connaissait toutes les astuces. Il savait esquiver, économiser sa force et frapper à bon escient. Mais il s’énervait facilement et n’était pas très endurant. Enkidou, lui, avait de l’endurance, il tapait comme bélier, cognait et encaissait. Il était toujours motivé pour gagner. Hélas, il ne connaissait pas la ruse, ne se protégeait pas et avait comme grand ennemi, le doute !
Les dieux, après avoir en retour observé longuement leurs adversaires leur proposèrent quelque chose pour qu’ils gardent leur amitié et surtout la vie sauve. C’était un choix. Ils devaient choisir entre combattre physiquement les deux dieux ou affronter le légendaire Sphinx et le ramener mort à Bastet et Horus…
Gilgamesh et Enkidou conscient du danger d’affronter des dieux et de les tuer, chose impossible car ils sont immortels. Se rabattent sur l’idée de tuer le Sphinx, ce qui est presque tout aussi dangereux.
Cela faisait des jours que Gilgamesh et Enkidou marchaient sans presque s’arrêter ; ils avaient parcouru la Mésopotamie à la recherche d’un devin, mage ou sorcier qui pourrait leur en dire plus sur le secret de l’immortalité mais ils n’avaient rien trouvé. Ils approchaient peu à peu de Memphis et s’étonnaient de n’avoir pas encore été confrontés à un danger quelconque…
Les dieux sont légèrement mécontents mais ne le manifeste pas devant Gilgamesh et Enkidou, grâce à leurs magie, ils les transportent tout de même devant le repaire du Sphinx. Enkidou et Gilgamesh sont déposés, quelque peu désorientés devant une grotte de pierre à l’aspect lugubre. Elle a l’air très profonde. Malgré leur courage, Gilgamesh et son ami n’ont pas très envie de rentrer à l’intérieur.
Lorsqu’ils s’apprêtent à rentrer dans la grotte, ils entendent un formidable rugissement qui vient d’au-dessus de leurs têtes. Ils reculent et leur regards convergent sur le toit de la grotte.
Le Sphinx est là et les regardent fixement. Il a un corps de gigantesque lion ailé et une tête de pharaon. Il est pourvu d’une lourde queue longue et de grosses pattes aux griffes aiguisés. Ses yeux lancent des éclairs, il n’a pas l’air content d’avoir des visiteurs. D’après les légendes, le Sphinx a toutes les qualités et les défauts du lion. C’‘ est un adversaire redoutable, il est puissant, rapide et a une peau très résistante, et il est habitué aux longs combats. Il n’est pas très intelligent, mais sa seule carrure suffit à impressionner l’adversaire. Ses griffes et ses crocs peuvent causer la mort et un seul coup de patte peut assommer son adversaire. A cause de ses ailes, il n’est pas facile à atteindre car il peut s’envoler à tout moment. Mais il a peur de tous les êtres vivants plus grand que lui, c’est – à – dire pas grand monde. Ils redoutent les longues armes qui peuvent l’atteindre avec lesquelles leurs propriétaires n’ont pas besoin de beaucoup s’avancer pour frapper. Comme le pense Gilgamesh et Enkidou, le Sphinx est une bête et contrairement à son homologue féminin, la Sphinge, il ne parle pas. Il attaquera donc les deux nouveaux venus sans se poser de questions.
Et c’est exactement ce qu’il fit. D’un élan prodigieux, le Sphinx bondit du haut de la grotte et retomba bruyamment sur le sol. Enkidou essaya de l’attirer vers lui et se mit à hurler en écartant les bras pour se rendre plus impressionnant, le Sphinx se tourna vers Enkidou et lui courra après. Il se réfugia dans un arbre, mais avant que la bête ai eu l’idée de s’envoler, Gilgamesh lui planta son javelot dans une de ses pattes arrières. Le Sphinx hurla de douleur, mais grâce à sa peau résistante, l’arme ne s’enfonça pas très loin. D‘un violent coup de queue, il arracha le javelot de sa patte. A part le glaive d’Enkidou les deux combattants étaient maintenant désarmés. Furieux, le Sphinx se jeta sur Gilgamesh qui n’eut pas le temps de s’enfuir, le lion - ailé donna un coup de pattes à Gilgamesh dans le ventre, en plus de ça, ses griffes avaient entaillés la cuisse de son adversaire. Le roi d’Ourouk perdit connaissance. Le combat ne tournait pas à l’avantage des deux amis. Décidé à en découdre, le Sphinx se jeta sur Enkidou qui était descendu à terre. Quand, quelques minutes plus tard, Gilgamesh se réveilla, il vu son ami Enkidou écraser par les pattes du Sphinx, essayé de taillader la panse du monstre. Sans succès. Les crocs de la bête transpercèrent le ventre d’Enkidou. Il hurla. Ce fut le dernier cri qu’il poussa, son cœur avait arrêté de battre. Gilgamesh, atterré, refoula ses larmes, il était roi et héros, il ne pouvait se laisser aller à de telles émotions. Mais, il se découvrit une nouvelle faiblesse, il prit ses jambes à son cou, et s’enfuit le plus loin possible du Sphinx et du lieu de la mort de son ami.
Gilgamesh disparut alors des esprits des gens car il ne voulut plus jamais se montrer en public, honteux de ce qu'il avait réaliser. les dieux l'avait laisser tomber à la suite de son échec.
Mais un jour qu'il se baladait dans un marché égyptien, il vit une homme aux cheveux noirs vêtus d'un pagne menacer une femme et un petit garçon avec un énorme couteau. Les gens alentours s'étaient enfuis devant le regard féroce de l'homme. Il semblait extrêmement énervé et dangeureux car il était très grand et musclé. Gilgamesh ne put se retenir de défendre la femme et l'enfant et son sang ne fit qu'un tour, comment cet homme pouvait s'attaquer à des personnes désarmés et apparemment innocentes ?!? Il sortit un glaive de son pagne et attrapa un javelot poser contre une étale. Il s'élança vers l'homme et poussa les innocents de son bras musclé. L'homme lui adressa un rictus méprisant et se jeta sur lui. Pris par suprise, Gilgamesh fit un pas sur le côté et fit une roulade pour échapper à son adversaire. Puis le combat s'engagea et Gilgamesh découvrit peu à peu que son adversaire ne tiendrait pas longtemps car il semblait épuisé. Le petit garçon et la femme s'étaient enfuis en laissant des pièces par terre, sûrement un présent pour leur sauveur. Lorsque Gilgamesh planta son glaive dans le molet de l'homme, il lui cracha à la figure : "Le mari de cette femme que tu as sauvée à réussi un défi que je lui avais lancer ! Et il ne devait pas ! Je me vengerai et tu n'y pourra rien !".
Les craintes de Gilgalesh se confirmèrent alors, ses personnes étaient innocentes et l'homme un cruel imbécile. Sans aucun remord, il lança son javelot dans le coeur de l'homme déjà à terre et s'en alla.
Ce fut le deuxième exploi qui réalisa avant d'accéder à la renommée.
Il avait décider de continuer sa quête de l'immortalité lorsque qu'il séjourna dans une ville du Nord de l'Egypthe. Tous les habitants semblaient effrayés et il eut enfin l'information qui expliquait leur comportement : un monstre terrifiant terrorisait la ville, attaquait les enfants pour les manger et imposait à ses habitants de le nourrir avec leurs récoltes et de se soumettre à sa loi. Gilgamesh découvrit que c'était un serpent géant. Il réussit à le tuer grâce à la ruse et sauva la ville de la menace qu'il pesait sur leur village.
On lui fit une statue dans ce village et fut honoré par Bastet et Horus et on lui donna son rêve le plus cher. Il devint un dieu mineur, celui du courage et accéda à l'immortalité.
Sources : Mon imagination et mes connaissances de la mythologie égyptienne.
Sujet: Devoirs WoP de Lysandra Magicae 
Mer 6 Déc - 19:42
